
Crédit photo: La vie en bleu et CVK
Paroles de kénogamiens.ennes
Le coeur de notre quartier sont les personnes qui y vivent ou qui y ont passé une partie de leur vie. Dans cette section, vous retrouverez des témoignages et des paroles de kénogamiens et kénogamiennes ayant à coeur leur communauté.
En haut de la côte Desmeules
par Ginette Tremblay
Pour raconter quelques souvenirs de ma jeunesse à Kénogami.
D'abord, notre maison était initialement située sur la rue Lapointe, en haut de la côte Desmeules. Juste derrière, il y avait la ruelle Dupont. Cette ruelle était notre terrain de jeux; on se connaissait tous et on s'y retrouvait pour jouer au drapeau, au ballon prisonnier, au hockey, ou pour faire du vélo.
Mais, un souvenir marquant pour moi est la glissade en tobogan dans la côte Desmeules, qui a été fermée quelque temps, je dirais même quelques années, en prévision de travaux majeurs. Ça devait être autour de années 1972 d'après moi. C'était vraiment trippant de glisser dans une si grande côte mais il fallait remonter, OUF!!
C'est d'ailleurs pour les travaux de correction de cette route que toutes les maisons de ce secteur de la rue Lapointe (qui est alors devenue la rue Price) ont été ou déménagées ou démolies. La nôtre a été déménagée en octobre 1974 sur la rue Fortier, là où elle est toujours.
Ce fût toute une aventure qu'on ne pourra jamais oublier.
Mes racines et mes fondations
par Julie Bergeron
Kénogami a bercé mon enfance et mon adolescence, j’ai eu la chance et le bonheur d’y habiter jusqu’à l’âge adulte.
Même si je n’y habite plus, c’est avec joie que j’y retourne à l’occasion et à chaque fois, tant de merveilleux souvenirs émergent : la rue Ste-Famille, l’école St-Alfred, l’école Ste-Cécile, la poly de Kéno, chez Rousseau, chez Racino, le Mont-Fortin, Pizzéria Fine-Gueule, chez Mamy, Corneau Cantin, Lavoie importateur, l’usine Price, les églises Ste-Famille et Ste-Cécile.
Tant de beaux moments passés avec les amis du quartier et la famille. Je suis très fière d’être native de Kénogami : mes racines et mes fondations.
Les feux d'artifices de la compagnie Price
par Yvon Poitras
Mes parents, qui étaient originaires du Nouveau-Brunswick, ont déménagés pour venir s'établir à Kénogami, en haut de la famille de M. et Mme Maurice Lapointe. Ma mère m'a donné naissance à la Clinique de Jonquière, juste en face de l'Église St-Dominique, et j'ai été baptisé en mai 1943. Au fil des année, nous avons demeurés sur les rues Joliette, Racine, Bégin et 1 et King-Georges.
Mon meilleur souvenir de ma vie à Kénogami restera la journée annule de loisirs organisée par la Compagnie Price. L’événement se terminait par un feu d’artifice et, étant jeune, ça m’impressionnait énormément.
Se promener dans les rues et distribuer les journaux
par Vicky Hovington
Kénogami, un quartier où j’ai grandi et où je me suis épanouie. J’ai rencontré tout pleins de gens sympathiques et certains font partie de ma vie d'adulte encore aujourd’hui!
Je me suis promené dans les rues à vélo pour distribuer les journaux: le Quotidien et le Citadin. Je découvrais en même temps pleins de petites places « le fun » à aller. Je me rappelle avoir été tellement de fois au dépanneur Kéno (anciennement Maestro) avec mes amis ou au dépanneur Gauthier pour me choisir des bonbons. Sans oublier mes arrêts presque tous les jours à la crèmerie le Phoque en Alaska l’été.
Clairement, Kénogami est un endroit qui fait partie de mes racines et c'est un endroit que j'aime, même si je n'y habite plus aujourd'hui.
L'achat de ma première maison dans le quartier
par Chrystelle Gauthier
Je suis fière d’être kénogamienne!
Je suis native de Kénogami et pour faire l’achat d’une première maison, c’est dans ce secteur que j’ai décidé de le faire.
Kénogami m’a vu grandir et c’est dans cette communauté que je me suis épanouie (parce qu'il y a plusieurs années, il y avait beaucoup d'activités dans le secteur tels que des spectacles de quartiers, la garde paroissiale, des chorales, etc,. ).
J’ai quitté durant plusieurs années, mais j’ai décidé de revenir pour la proximité des services, la solidarité des gens et pour le potentiel d’achat très bon marché. Aussi, pour ces petites entreprises qui perdurent depuis de nombreuses années et bien sûr, pour le Parc Price où il est agréable d’y être pour se relaxer, faire du sport ou encore des rencontres. Des gens de tous âges, de tous les milieux et de toute situation socioéconomique y vivent, et c’est ce qui fait la force et la richesse des quartiers de ce secteur.
La fille de Kéno et son p'tit « bas de soutte »
par Julie Durand
J'ai vécu la majorité de mon enfance, de mon adolescence et de ma jeune vie d'adulte dans le quartier.
Je possède des souvenirs qui sont ancrés dans mon identité: mettre mon « bas de soutte » et aller glisser en tube au Mont-Fortin, passer dans la coulée de la rue Desjardins pour aller à l'école Ste-Cécile, parcourir les rues en vélo ou à pied, aller se faire des peurs avec mes amis dans le cimetière. Encore aujourd'hui je vis dans le quartier et les amis-es que je m'y suis fait font encore partie de ma vie!
J'ai toujours été fière d'être une fille de Kéno et le fait de réaliser mon projet de fin d'études dans le quartier est une façon pour moi de redonner à la communauté.
Les sauts à « Morisette »
par Françoise Laliberté
Je demeurais sur la rue Ste-Famille et j'y ai des souvenirs entre 6 et 11 ans, j'en ai 65 présentement!
Nous n’avions pas de cour et notre terrain de jeu était le cran au bout de la rue St-Paul. En hiver, on allait faire des sauts à « Morissette » . Tout un défi! Quand on est petit, tout semble plus haut. Mon frère est déjà resté coincé la tête dans la neige parce qu’il avait raté sa pirouette - La panique à bord. En été, on y explorait les recoins.
Un autre souvenir, mais celui-là n’est peut-être pas particulier à Kénogami : Quand on allait chercher une amie pour aller jouer, on ne cognait pas à la porte, on criait son nom, par exemple : Aliiiiiiiine, Aliiiiiiine.
